Les plats cuisinés

Le début des années 2000 marque un tournant dans l'activité de l'atelier Le Grand Léjon avec le lancement d'une gamme de plats cuisinés traiteur de la mer.

Le projet de plats cuisinés est né d’une volonté de proposer des plats simples inspirés des recettes de grands-mères. Notre choix s’est ainsi porté sur des plats cuisinés attachés à notre territoire : La Bretagne. Nous avons donc développé un large choix de parmentiers et de brandade de morue pour le plus grand plaisir de nos clients. 

Les premières recettes sont créées rapidement. La matière première est issue de nos ateliers : le poisson.

Vous retrouvez ainsi nos parmentiers de cabillaud et de saumon à la ciboulette ainsi que le parmentier de haddock. A cela s’ajoute, la délicieuse recette de brandade de morue. Ces trois recettes répondent parfaitement au projet de proposer des recettes simples, gourmandes et accessibles au plus grand nombre.

Présentées avec un fourreau, elles ont ensuite évolué et nous avons décidé d’élargir notre gamme avec des ingrédients locaux comme le chou-fleur et les épinards. Pour cuisiner ces ingrédients, nous avons sélectionné le saumon. Ce poisson se marie très bien avec ces légumes et nous permet de proposer des recettes innovantes.

Nos plats cuisinés ont d’abord été présentés dans des fourreaux (photo 1), qui renforçaient le côté traditionnel de l’entreprise. Par la suite, ils ont pris de la couleur (photo 2), ce qui permet de rendre les plats plus attractifs et de faciliter la lecture de cette gamme de produits.

ANCIEN-PLATSQ
Photo 1
FOURREAUX PLATS Q
Photo 2

Plus récemment, nous avons retiré les fourreaux pour des étiquettes collés directement sur le film protecteur. Chaque client peut voir le produit et retrouver son préféré à l’aide d’un code couleur qui reste identique. Cette nouvelle étape marque l’arrivée d’une référence de parmentier de saumon BIO, une nouveauté dans notre atelier. Cette nouvelle recette est intimement liée aux retours de nos clients qui souhaitaient proposer ou déguster des recettes bio, plus saines tout en restant gourmandes. Nous attachons une importance toute particulière à inviter nos clients à nous partager leur retour sur nos recettes et plus largement nos produits. Dans ce sens, nous avons repensé nos recettes pour qu’elles offrent l’impression de plats cuisinés à la maison au bon goût d’autrefois, ce goût authentique des « recettes de grands-mères ». La toute première, sortie en 2021, a une place tout particulière dans l’histoire de notre atelier : la brandade de morue 45 %. Cette nouvelle recette est préparée à partir de pomme de terre, de lait, de crème, de beurre et de morue préparée dans notre atelier de Binic, selon un savoir-faire traditionnel.


Elle se présente sans conservateur, sans additif et bénéficie d’un Nutriscore A. Cette recette gourmande vous replongent dans les cuisines pour une brandade de morue au bon goût du fait maison.


Cette recette ne sera pas la seule et sera bien suivi d’une petite nouvelle, mais pour le moment nous ne pourrons en dire davantage… 

Notre sélection de plats cuisinés

Tartinables frais

Les tartinables frais Le Grand Léjon

L'année 2020 nous a poussé à nous réinventer. Nous avons décidé de lancer une nouvelle gamme sur un marché très concurrentiel : les tartinables frais.

Les tartinables frais sont le fruit de mois de travail afin de proposer des recettes élaborées, raffinées et premiums pour l’apéritif. Ces recettes tournent autour de trois éléments principaux : le produit de la mer (poisson, mollusque ou crustacé), le fromage frais 100% breton et des légumes. 

Nous travaillons avec un partenaire local qui nous livre régulièrement en fromage frais. Ce dernier est incorporé à nos recettes pour amener de l’onctuosité et de la gourmandise. Nous y ajoutons également des légumes pour leur goût, leur texture et notre volonté d’amener de la légèrement à ces préparations. 

Découvrez nos recettes : 

– St-Jacques, pointe de citron vert et fondue de poireaux,

– Saumon extra, piment d’Espelette et dés de courgettes grillées,

– Thon, chorizo et petits dés de tomates. 

 

Les tartinables frais sont idéaux pour l’apéritif et vous offre l’occasion de surprendre vos convives. Leur format 150 g en fait des partenaires privilégiés pour vos moments en famille ou entre amis. 

Ils sont préparés dans nos ateliers, à Binic et quelque chose nous dit que ce ne sont que les premières recettes… 

 

N’hésitez pas à nous contacter pour connaître les magasins chez lesquels vous pouvez retrouver nos produits. 

Par téléphone : 02.96.73.64.04

Par mail : legrandlejon@legrandlejon.com

Les tartinables frais Le Grand Léjon

Conserverie – les tartinables de la mer

BANNIERE P'TITS DIPS LE GRAND LEJON

Nos premières rillettes ont été lancé il y a une vingtaine d'année. Depuis, ce sont plus de 30 références de tartinables de la mer qui sont proposés et distributeurs chez nos partenaires. Découvrez nos recettes de rillettes, de P'tits Dips, d'émiettés ou de tartinables frais.

Amateurs, amatrices de tartinables de la mer, vous trouverez forcément votre bonheur parmi nos 18 références de rillettes. Nos Best-sellers sont nos rillettes à la recette classique comme les rillettes de maquereau, de saumon ou de sardines. Distribué principalement de Boulogne-sur-mer au sud de la Gironde, nos rillettes au format 170 gr ravissent les papilles des petits comme des grands. 

Forts de leurs succès, nous avons décliné leur recette pour des rillettes cuisinées et assaisonnées. Vous pouvez ainsi goûter les recettes de bar au yuzu, de langoustine ou de saumon poivre de Sichuan. 

Découvrir ici notre catalogue produits.

Les rillettes de bar au yuzu et de langoustine Le Grand Léjon, lancées pour les fêtes de fin d'année 2020

Des rillettes bios

Les rillettes bio Le Grand Léjon

Nous avons pour volonté de proposer des produits sains, issus de filières plus respectueuses de l’environnement. Nous sélectionnons avec attention nos fournisseurs de matières premières afin de vous proposer le meilleur de la mer. 

Nos recettes de rillettes bio vous plairont à coup sûr. Deux rillettes de thon dont l’une aux tomates, poivrons et olives bio et l’autre au curcuma et gingembre bio sont des recettes originales au goût atypiques qui subliment le poisson. Nous avons également revisité un assemblage des plus classiques entre le saumon et le citron confit. Une recette qui apporte de la fraîcheur à votre apéritif ! 

Chaque recette est préparée dans notre atelier de Binic. Les ingrédients sont pesés à la main avant d’être cuits puis mélangés. Nous prenons soins d’assurer la transmission entre nos collaborateurs afin de pérenniser notre savoir-faire. 

Les P'tits Dips

Les P’tits Dips sont des tartinables dédiés à la convivialité. L’idée est simple, vous pouvez y plonger gressins, chips, carottes, concombre, radis… Autrement dit, ce qui vous aimez.

Ces recettes à base de fromage blanc ou de fêta (pour les bios) revisitent des classiques comme le saumon citron et aneth ou le maquereau citron et moutarde à l’ancienne. Elles se démarquent grâce à une texture onctueuse et un goût de poisson plus fin, raffiné. Les P’tits Dips , sortis il y a quelques années, sont issus d’une réflexion sur les nouvelles façons de consommer et l’évolution des besoins de nos clients. Nous avions remarqué le développement de tartinables de la mer et de la terre comme le houmous ou le tzatziki. 

Les P'tits Dips BIO à la fêta Le Grand Léjon

Nous avons alors réfléchi à la meilleure manière de valoriser notre savoir-faire sur les préparations à base de produits de la mer. L’idée des P’tits Dips est apparue comme une évidence. Voici des recettes qui allient l’onctuosité de la crème et les saveurs de la mer, idéales pour l’apéritif. 

Après de longs mois de recherches et de développement, nous pouvons vous proposer pas moins de 6 recettes dont deux bios. 

Nous travaillons désormais sur de nouvelles recettes pour continuer de vous surprendre et de vous faire plaisir ! 

L'émietté de thon

L'émiettés de thon, poivrons et piment d'Espelette Le Grand Léjon

L’émietté de thon à la particularité de se déguster tel quel, tartiné sur des toasts que d’être cuisiné et incorporer dans une recette. Les possibilités sont alors multiples : salade de pâtes ou de riz, quiche, tartes ou pizzas. Il vous suffira de trouver celle qui vous donnera envie. 

Nous proposons deux recettes à base de thon avec celle au poivrons et piment d’Espelette et celle aux olives, basilic et pignons de pin. 

Des recettes généreuses qui se différencient de la classique boite de thon. 

 

La fin d'année 2020 marque le lancement d'une nouvelle gamme de tartinables frais. Nous avons lancé 3 références pour accompagner les fêtes de fin d'année et qui ont su trouver leur public.

Conserverie – Soupes de poissons et bisques

Soupe de poissons et bisque de crustacés

Le début des années 2000 marque un tournant dans l'activité de notre atelier de salaison et de fumaison de poissons. Nous lançons alors nos premiers plats cuisinés et nos conserves de la mer.

Notre première soupe de poisson s’inspire des recettes traditionnelles de Bretagne autour de poissons, de légumes, de lait, d’herbes et d’épices. Nous avons fait le choix de poissons issus de la criée Bretonne !

Nous la préparons dans notre atelier selon un savoir-faire traditionnel. La soupe mijote dans nos cuves pour en extraire le meilleur de chaque ingrédient.

Les retours de nos clients sont positifs et au fil des années nous avons décidé de la renommer « la délicieuse ». C’est en effet l’adjectif qui revient le plus souvent lorsqu’on parle de notre soupe de poissons.

Notre conseil dégustation : faites chauffer la soupe sans laisser bouillir, ajoutez une pointe de rouille et quelques croûtons aillés, éventuellement de la crème fraîche et saupoudrez l’ensemble de fromage râpé.

L’un de nos plus fidèles clients nous a même confié un jour, ajouter un peu de lait tiède dans le fond du pot, secouer légèrement, puis verser dans son bol pour ne pas en perdre une goutte ! 

Soupe de poisson - La délicieuse - Le Grand Léjon

Cette première recette a inspirée nos suivantes : les soupes revisitées et la soupe de poissons riche en poisson 40%. 

Soupe de poissons au curry curcuma et lait de coco Le Grand Léjon

La première revisite s’inspire de la cuisine asiatique. Cette recette légèrement relevée par le curry et le gingembre promet une dégustation surprenante. Ces épices relève le goût iodé de la soupe. 

Il s’agit d’une petite innovation pour Le Grand Léjon et marque un premier tournant vers des recettes plus exotiques et cuisinées. 

 

Découvrez également la soupe de poissons au piment d’Espelette. Une recette relevée qui met en valeur le terroir et le savoir-faire Français.  

Nous souhaitons même aller plus loin et nous avons lancé il y a quelques années déjà notre soupe de poisson riche en poisson avec ses 40%. Une soupe agrémentée de petits légumes bio. 

Cette soupe de poissons révèle notre volonté de vous proposer des conserves riches en poissons et produits de la mer. Des conserves généreuses préparées dans notre atelier par des passionnés. 

Nous l’avons nommée « la généreuse », elle est plus douce que La Délicieuse et révèle toute la saveur des poissons. 

Une soupe de poisson à goûter et à regoûter encore et encore, parole de Breton ! 

 

 

 

Nous avons également développer deux recettes Bretonnes de bisques de crustacés. Sans arôme artificiel et 100% naturelles, découvrez nos bisques de homard et de langoustine.

Soupe de poissons riche en poissons 40% Le Grand Léjon
Bisque de homard Le Grand Léjon

Des recettes traditionnelles cuisinée sur une base de crème fraîche, de homard ou de langoustiner entier, de tomates et d’une touche de vin blanc ou de cognac. Une véritable recette de Bretagne pour une dégustation qui vous fera voyager à coup sûr dans notre si belle région.

Bisque de langoustine Le Grand Léjon

Nous sommes également fiers d’œuvrer en faveur de la SNSM et de la station de Saint-Quay-Portrieux, à moins de 10min de notre atelier. 

Le lien est évident entre notre activité et l’association. Ces bénévoles protègent nos côtes et nos marins à travers la France. 

La recette est inspirée de celle de La délicieuse et pour chaque soupe achetée, 0,30 cts sont reversés. 

Nous vous présentions d’ailleurs notre campagne 2020. 

Soupe de poissons du sauveteur SNSM Le Grand Léjon

La fumaison

Le Haddock Le Grand Léjon

La fumaison est issue d’un savoir-faire ancestral qui permet de conserver le poisson. Elle consiste à exposer le poisson à de la fumée. 

Durant l’épopée de la Grand Pêche à Terre-Neuve, les marins revenaient avec les harengs, puis les maquereaux et d’autres espèces comme l’Eglefin qui deviendra le Haddock, ce poisson fumé à la couleur teinté par le rocou. 

Mais alors pourquoi le faire ?

La fumaison du poisson joue un rôle important sur sa conservation avec un rôle antibactérien et antifongique. Cela permet aussi de développer un poisson au goût unique et si caractéristique.

Chez Le Grand Léjon, nous avons sélectionné le bois de hêtre qui offre des saveurs raffinées et parfume délicatement la chair du poisson.

Il existe 2 principales techniques de fumage : à froid et à chaud.

La fumaison à froid est liée à l’exposition du poisson à la fumée issue d’une combustion lente. La température du fumoir doit alors se situer entre 20 °C et 28 °C pour ne pas cuire le poisson. La chair est ainsi maintenue crue et le poisson peut facilement se conserver une semaine, et aller jusqu’à trois semaines lorsqu’il est conditionné rapidement sous vide. Nous utilisons cette technique pour nos harengs, haddock mais aussi notre saumon. 

On peut ainsi se poser la question de la différence avec un fumage à chaud.

La fumaison à chaud consiste à cuire le poisson à l’aide d’un courant d’air chaud qui oscille entre 60 °C et 80 °C jusqu’à atteindre une certaine température à cœur. Cette technique permet de garantir une conservation longue durée une fois le poisson conditionné. Au sein de notre atelier, nous privilégions le fumage à chaud pour nos maquereaux qu’ils soient nature, au poivre ou à la provençale.

Ambiance poissons fumés maquereau et haddock Le Grand Léjon

Notre méthode de fumaison de poisson

La fumaison de poisson peut être divisée en trois grandes étapes : la salaison en saumure saturée, le séchage et le fumage.

  • La salaison en saumure saturée consiste à plonger les poissons dans une eau saturée en sel. Nous vous expliquons ce procédé dans un article dédié à la salaison.
  • Le séchage permet de diminuer la quantité d’eau contenu dans le poisson. Il s’agit de la première étape de la fumaison et donc de la conservation du poisson. Elle consiste à placer les poissons dans le fumoir puis d’y faire circuler un courant d’air.
  • La fumaison se fait au choix selon les poissons et les techniques utilisés.

Pour le reste, nous gardons nos secrets à l’abris, vous ne saurez donc ce qui se cache derrière nos poissons à la chair moelleuse et au fumage puissant et raffiné.

Découvrez la salaison de poissons

La salaison

La salaison de la morue Le Grand Léjon

La salaison de poisson fait partie, depuis toujours, du savoir-faire de l'atelier Le Grand Léjon.

Elle se faisait à bord des goélettes puis au fil des années dans les ateliers dédiés à proximité des ports. Et c’est à travers cette activité de salaison (et de fumaison que vous retrouverez dans un prochain article) que Louis Le Gonidec créa son atelier en 1930. Situé sur le port de Binic il recevait les poissons stockés dans des barils avant de les préparer. 

Nous profiterons de cet article pour vous parler de la morue, du hareng, maquereau mais aussi du haddock que nous continuons de saler selon un savoir-faire traditionnel. 

Nos méthodes de salaison

Le salage au sel sec ou salage à la main :

Il s’agit de la méthode traditionnelle issue d’un savoir-faire ancestral. La technique repose sur un procédé naturel de transfert à partir de sel marin sec. 

C’est une méthode qui prend du temps et qui dépend de plusieurs facteurs dont la taille du poisson, la température de salage et son taux de matière grasse. Elle consiste à faire pénétrer le sel à l’intérieur des cellules du poisson. En échange, l’eau se retire.

Il s’agit de la méthode utilisée pour la préparation des grosses pièces dont la morue, le saumon et le flétan.

Le salage en saumure saturée : 

C’est une méthode utilisée pour la salaison de petits poissons comme le hareng ou le maquereau. 

Elle consiste à plonger les poissons dans une eau saturée en sel. L’eau contenue dans les chairs fait face à la pression dite osmotique car riche en sel. A l’image du salage à la main, le sel va pénétrer dans les chairs et l’eau en sera expulsée.

Information : le sel a un double intérêt puisqu’il agit sur la conservation, empêchant le développement bactérien, et le goût du poisson en renforçant le goût fumé.

La morue

Le cabillaud est l’espèce de poisson qui une fois salée et conservée selon un savoir-traditionnel, prend l’appellation de morue.

Chez Le Grand Léjon, nous avons su conserver  l’héritage de la pêche à Terre-Neuve. En 1930, le cabillaud était débarqué dans des barils de 200kg avant d’être tranché sur la guillotine, découpé puis préparé.  La guillotine consiste ainsi à trancher la tête. Cette étape est la dernière et intervient avant le salage. 

Retrouvez l’ensemble de ce processus de préparation sur le site patrimoine.bzh.

La salaison de la morue Le Grand Léjon au sel sec et à la main

Encore aujourd’hui, la morue est préparée dans nos ateliers situés à Binic. Nous la travaillons sous la forme de morue entière, de dos, de pavé, de filet et nous proposons également des langues et joues de morue avec et sans os). 

Chaque année la morue est préparée entre mars et avril, cela pour une année complète. Elle est salée au sel sec puis conservée au moins 21 jours, temps minimum nécessaire pour prendre l’appellation « morue ». 

Notre morue est également incorporée dans nos recettes de brandade de morue parmentière. Une morue « faite maison » onctueuse et fondante que l’on peut cuisiner selon ses envies. 

Brandade 45% LE GRAND LEJON

Les recettes de Laurence

PARTENARIAT LE GRAND LEJON & LAURENCE

Le Grand Léjon et Laurence, une cuisinière passionnée se sont associés le temps d'une semaine. Découvrez les dessous de cette histoire.

Laurence est une cuisinière passionnée et amatrice inconditionnelle de nos poissons salés, fumés et nos conserves de la mer. 

 

Laurence a eu pour objectif de sublimer une sélection de nos produits à travers des recettes originales et des associations surprenantes : 

– Filets de harengs doux fumés

– Filets de maquereau nature fumé 

– Filets de haddock fumé

– Filets de morue 

– Rillettes de maquereaux 170 gr

Le Grand Lejon fumaison morue saumon

Les recettes de Laurence

Nous avons laissé à Laurence toute la liberté d’imaginer puis de créer des recettes à son image : généreuse, gourmande et surprenante sur la base d’une sélection de nos produits. 

Ensuite, Laurence les publia sur son compte Instagram et sur sa chaine Tik Tok, du contenu que nous partagions. 

Voici les recettes, elles seront publiées sur notre site internet tout au long de l’été. 

 
Ses recettes nous ont fait saliver et le résultat est excellent. Nous vous conseillons de les essayer à la maison ! 
Cake moelleux aux artichauts et aux harengs fumés doux du Grand Léjon

Le jeu concours

Coffret Le Grand Léjon - jeu concours

Cet échange nous a également donné la possibilité de récompenser nos communautés. Nous nous sommes donc associés à l’office de tourisme de Binic-Etables-sur-mer qui s’est prêté au jeu. 

Le choix s’est porté sur un panier garni et une sélection de nos conserves de la mer à travers la généreuse soupe de poisson 40% et sa rouille traditionnelle, les rillettes de maquereaux, de bar au yuzu et Saint-Jacques de la Baie de Saint-Brieuc. Pour accompagner cela, nous y avons ajouté un délicieux DIP de saumon citron et aneth ainsi qu’un assortiment de toasts, croûtons à l’ail et de gressins. 

Le tirage au sort a été effectué au sein de l’Office de tourisme et une grande gagnante a été désignée et recevra prochainement son colis. 

La création de l’atelier

La création de l'atelier Le Grand Léjon

Nous vous présentions au cours de la semaine passée l’époque de la Pêche à Terre-Neuve. Binic fut reconnu, d’ailleurs, comme l’un des principaux ports de pêche à Terre-Neuve français si ce n’est le premier au cours du 19ème siècle. En revanche, le début du 20ème marque un tournant tant sur le fond avec l’amorce de la fin de la Grande Pêche que sur la forme avec le développement des ateliers de salaison et de fumaison.

Connaissez-vous l'histoire du Grand Léjon ?

Nous sommes alors en 1930, les marins reviennent les cales pleines de morue que l’on conservait dans des barils de 200 kg. Sentant le filon, Louis Le Gonidec saisit l’opportunité et créé l’établissement de salaison fumaison en 1930. L’entreprise est d’abord située à proximité des greniers à sel et des salaisons Depincé et Verry. Quelques années après, on la retrouve Boulevard Leclerc (auparavant nommé « Boulevard des Vaches »), l’avenue principale qui marque l’entrée dans la ville de Binic-Etables-sur-mer depuis Pordic.

L'entrée du port de Binic et son phare
L'entrée du port de Binic et son phare Crédit : Alexandre LAMOUREUX

La Morue

Couteau trancheur et ligne à morue
Couteau trancheur et ligne à morue (c) Conseil général des Côtes-d'Armor Auteur : Guy Prigent

La morue arrivait fraîche sur le port, les marins l’emportaient alors au sein de l’atelier de salaison et de fumaison pour trancher le poisson sur « la guillotine », une sorte de couteau à pain que l’on fixait à un établi spécial. Nous reviendrons sur cette technique à l’occasion d’un prochain article dédié à la salaison et la morue. Avant cela, ils le faisaient à bord, désormais cela se passe dans les ateliers. L’activité principale de l’entreprise évolue entre la salaison de la morue et le fumage du hareng.

Le développement de l'activité

Au fil des années l’entreprise se développe et voit son activité marquée par la fin de la pêche à Terre-Neuve et l’arrivée de la Seconde Guerre Mondiale. L’entreprise oriente alors ses efforts vers le maquereau et le hareng traités au cours de l’hiver et transformés en filet.

L’atelier de salaison fumaison est d’abord reconnu comme Le Grand Léjon en 1975, suite à sa reprise par M. Da Silva, un ancien salarié qui a décidé de reprendre l’entreprise. En 1990, M. Paturel rachète l’entreprise et créé la SARL LE GRAND LEJON.  

Depuis, l’entreprise a évolué et s’est déplacée dans la zone d’activité de Beaufeuillage en retrait de Binic sur la route principale entre Binic et Lantic. Les années 2000 marque le démarrage de la production de brandade de morue et de conserves de la mer (soupes de poissons, bisques, rillettes de poissons). 

Préparation du maquereau fumé

Le prochain article portera sur la salaison de poisson dans notre atelier depuis la création jusqu’à aujourd’hui. Nous maintenons notre volonté de contribuer à la préservation d’un savoir-faire historique. 

NB : Le Grand Léjon fait référence au phare qui marque l’entrée des bateaux dans la Baie de Saint-Brieuc. Il s’agit d’un phare emblématique connu des marins et des navigateurs des Côtes d’Armor. 

Le phare Le Grand Léjon

La Pêche à la morue à Terre-Neuve

La goélette Louise de l'armement Le Pomellec

Nous avons décidé de vous raconter l’histoire du Grand Léjon au cours d’une suite d’articles. Voici le premier sur la Pêche à Terre-Neuve. 

Nous vous invitons à rester attentif, des produits Le Grand Léjon seront à gagner tout au long de l’été ! 

Connaissez-vous l’histoire de la pêche aux terres-neuvas et son lien si étroit avec la ville de Binic aujourd’hui devenue une station balnéaire costarmoricaine prisée des touristes ?

Nous sommes au milieu du 19ème siècle, la pêche à Terre-Neuve bas son plein et Binic devient alors 1er port français. Forte de ses 37 navires, la vie de la commune est rythmée par les départs et les retours des marins. C’est au péril de leur vie, qu’ils s’élancent sur leurs goélettes à destination des eaux froides d’Islande et de Terre-Neuve.

Les marins binicais furent reconnus comme de vrai globetrotters tant ils n’ont cessé de voyager à travers les mers entre le 16ème jusqu’au tournant du 20ème siècle. La « Julie » est considérée comme le premier bateau aperçu dans les eaux de Terre-Neuve au cours de l’année 1853. La période de la Grande Pêche est, elle, située au 19ème siècle et reste encore aujourd’hui la période la plus florissante de l’activité. Selon certains documents, les marins binicais accompagnés des Basques apparaissent comme les précurseurs de la pêche à la morue sur la côte dîtes septentrionale de Terre-Neuve.

La goélette Louise de l'armement Le Pomellec
La goélette Louise de l'armement Le Pomellec, jetée de Penthièvre en 1910. (c) Conseil général des Côtes-d'Armor Auteur : Prigent Guy (reproduction)

1852, le premier tournant

Cette année 1852 marque un premier changement dans la pêche à la morue. Les goélettes privilégient alors l’Islande, suivant l’exemple des marins Dunkerquois comme les autres ports bretons. L’Islande est plus proche et tout aussi riche en poisson.

Malgré tout, la pêche à la morue à Terre-Neuve se poursuit et les navires binicais continuent de s’y rendre jusqu’en 1904 et la fin du « French shore », un droit exclusif obtenu par les Français sur l’exploitation de la côte :

  • 1713 – 1783 : de la Pointe Riche au Cap Boavista (photo 1)
  • 1783 – 1904 : du Cap Ray au Cap St. John (photo 2)
Carte du French Shore : 1783-1904
Photo 1 French Shore 1713-1783 Auteur(s) / Prigent Guy (reproduction) Auteur inconnu (c) Collection Particulière
Carte du French Shore : 1783-1904
Photo 2 : Carte du French Shore : 1783-1904 Auteur de l'illustration Prigent Guy et Auteur inconnu (c) : Collection particulière

1904, l’amorce de la fin de la Grande Pêche

La France abandonne son droit d’exclusivité sur une partie des Côtes de Terre-Neuve, les conditions d’accès aux ressources halieutiques deviennent difficiles. La chute se révèle lourde de conséquence pour les navires binicais. En 1912, seules 6 goélettes, un chasseur pour l’Islande et 6 navires pour Terre-Neuve. 1924, deux navires et un seul en 1927 nommé « Brocéliande ».

La pêche et son lourd tribut

Au cours de cette épopée de la Grande Pêche, 41 naufrages sont enregistrés entre 1866 et 1917 dont 17 considérés perdus corps et biens pour une perte estimée entre cinq et six cents hommes..

Goélette amarrée au quai Jean Bart
Goélette amarrée au quai Jean Bart, embarquant des vivres pour un équipage de 25 hommes (c) Conseil général des Côtes-d'Armor Auteur : Prigent Guy (reproduction)

Les années 70’, la naissance des coquilliers

La pêche à la morue à Terre-Neuve est désormais terminée, les marins de la Baie de Saint-Brieuc découvrent alors un des gisements de coquilles Saint-Jacques les plus producteurs de France. Encore, aujourd’hui l’activité bas son plein et la Saint-Jacques de la Baie (Pecten Maximus) est reconnue de tous pour la taille de sa noix et son goût savoureux. L’année 1986, annonce la création de la criée informatisée de St-Quay-Portrieux. La pêche depuis Binic durera une vingtaine d’années jusqu’au développement du port de Saint-Quay-Portrieux à quelques kilomètres seulement. 

A découvrir prochainement : La préparation de la morue de La Grand Pêche à aujourd’hui.